27/04/1463 :

Vente par Pierre PIERQUIN dit « le kent », demeurant à Hornaing.

Au profit de Colart PETIT, laboureur demeurant à Escaudain, époux de Vérone DE SAUCH, père et mère dudit Hanin.

Vente de 5 mencaudées de terre à « dîme dieu », tenant de deux côtés aux coupes Jean DU MELZ et aux terres Jean LE BRY et le vendeur rapporta les 5 mencaudées de terre en main de Jean MOURART, à ce jour mayeur de Hélesmes et s'en déshérita sans réserver aucune chose et rapporta les dites 5 mencaudées de terre en main de Hanin PETY, fils dudit Colart, son franc homme pour lui appartenir après le trépas de ses dits père et mère devant messire Janin DE RASSIELLE, prêtre curé de l'église Saint Jean de Hornaing. Evrard DE RUER, Colart MOURART et Pierre WATTENNE, hommes de cens des terres venues et échues audit Pierre LE KENT par le trépas et succession de ses père et mère.



22/08/1540 :

Vente par Anthoine BATAILLE, organiste à l'abbaye de « Choignes (Chorgnies?) » son franc homme non marié.

Au profit de Nicollas CAUFOURIER, maçon et tailleur de pierres à Hellesmes.

Vente d'une maison, chambre, étable, jardin et héritage contenant 3 mencaudées ½ prises en quatre , tenant à l'héritage Jean DERCHIN , à l'héritage Catherine LAMER veuve de Michel (?), d'autre part au »pré le conte » d'autre côté à la part des hoirs Jehan BATAILLE et abordant au waresquaix pour 150 £TH, à la charge de 15 gros de rente due au Seigneur dudit Hélesmes, 45 gros dus aux dames de l'abbaye de Beaumont (?) en Valenciennes (....) en la main d'Anthoine WATTENNE, à ce jour mayeur dudit Hélesmes .

Ce fut fait et passé avec comme mayeur Anthoine WATTENNE et comme échevins Jehan DESVIGNES, Estienne BOURRIEZ, Rolland DU MARQUAIS, Anthoine TOUREZ et Jaspard BATAILLE.



23/07/1565 :

Vente par Ernoul DESVRECHY, tisserand de drap demeurant à Valenciennes.

Au profit d'Antoine MOREAU époux de Rose MANNAR, laboureur demeurant à Hélesmes.

Vente de 4 mencaudées de terre gisantes à Hélesmes, tenant à 9 mencaudées de Thomas CAULLIER et Jacquette LE BONNE, de debout aux terres monsieur DE MASTAING, aux terres de Jacques SENGLIER et au waresquaix et a rapporté icelles 4 mencaudées en la main de Jérôme WATESMES mayeur et s'en est déshérité, une fois, seconde et tierce, par rain et par bâton, bien et suffisamment, sans rien réserver ni retenir pour lui ni pour ses hoirs ni pour aucun et en adhérita ledit Antoine MOREAU et Rose MANNAR sa femme et épouse, ce fut fait le 15/05/1563.

Et un peu de temps après cette vente, il est advenu que Rose MANNAR, épouse d'icelui Antoine MOREAU, est terminée de vie par mort, délaissant un seul enfant nommé Toussaint MOREAU, fils dudit Antoine, conséquemment il a été remontré par Jean MOURA et Pelonne MANAR, ses plus prochains parents et amis maternels dudit Toussaint MOREAU, comme icelui Antoine MOREAU et Rose MANNAR avaient vendu coutant leur mariage, un héritage gisant au village de Wandignies sous le chef lieu de la ville de Douai, venant du lez et côté de ladite Rose MANNAR, dont les deniers venant d'icelle vente avaient et ont été employés pour acheter une partie d'icelle 4 mencaudées de terre dessus déclarées par tant iceux Jean MORA et Pelonne MANAR comme les plus prochains parents de ladite défunte Rose MANNAR, dirent et proposèrent en la faveur d'icelui Toussaint MOREAU, que toute la totalité des dites 4 mencaudées de terre doivent et devront appartenir après la mort dudit Antoine MOREAU à icelui Toussaint, à l'exclusion des enfants du second mariage dudit Antoine MOREAU et au contraire ledit Antoine MOREAU disait et soutenait que la coutume de Douai n'est pas semblable à celle de Valenciennes car selon la coutume de Douai, toute personne alliée par mariage peut (lintemet ?) leurs biens venant de patrimoines, vendre et dépendre au premier de leurs enfants, ce qui est interdit et défendu selon la coutume et la loi de Valenciennes. Ainsi icelles parties désirant unir en bon amour et amitié de par ensemble et pour éviter toute vexation de procès, ont fait un bon appointement et accord comme s'ensuit.

Ledit Antoine MOREAU en doit et devra jouir et posséder d'icelles 4 mencaudées de terre toute sa vie durant, mais si ledit Toussaint MOREAU allait de vie par mort sans avoir hoirs premier et devant Michelle DES BAR, seconde femme dudit Antoine MOREAU certainement, il a été conclu qu'icelle Michelle DES BAR en doit et devra jouir et posséder viagèrement toute sa vie durant et conséquemment tous les enfants qu'elle aura dudit Antoine MOREAU, son mari et après la mort d'icelle Michelle DES BAR et de ses enfants qu'elle aura dudit Antoine MOREAU, toutes icelles 4 mencaudées doivent retourner et appartenir propriétairement aux plus prochains parents et amis de ladite feue Rose MANNAR (....). Les 3 mencaudées vendues appartenaient à Ernoul DEVRECHY de son patrimoine, par le trépas de ses père et mère et la quatrième et dernière mencaudée appartenant audit Ernoul DEVRECHY par achat qu'il avait fait de Pierre et Jean LE SŒUR, ses deux demi frères, pour en pouvoir faire sa pure et franche volonté, sa franche personne suffisamment âgée, hors de tutelle et de mambournie, sans être allié par mariage.

Passé devant Fedricq CAUFOURIER, Jacques LACQUEMANT, Roland DE WALLERS, Gaspard DE BRABANT, Jean BRIFAULX, échevins ; Jérôme WATESME mayeur de Hélesmes.



08/11/1591 : (certaines parties de ligne sont effacées ; papier dégradé)

Vente par Jean BALLANT, clerc lettriant de Valenciennes accompagné de demiselle Marie HUTIN, sa femme.

Au profit de demiselle Pasque GUYOT, veuve de Jean HUTIN teinturier, sa belle mère demeurant à Valenciennes.

Vente des parties d'héritage savoir à Hélesmes, une maison, chambre, jardin et héritage contenant 5 quartiers que ledit BALLANT avait en portion d'héritage abordant au waresquaix, tenant à Étienne DE WAMBRECHIES, d'autre à Jean DE SAINSIERES et du loin aux terres des hoirs de BUGN(effacé) avec 10 mencaudées ½ de terre labourable en 2 pièces audit Hélesmes au jugement et seigneurie de Lallaing si comme 5 mencaudées tenant à 3 mencaudées des (effacé) de saint Calixte en Hornaing, au pré de Fontenelles et à 7 mencaudées Jacques SENGLIER et autres 5 mencaudées ½ prises en 24 tenant au grand chemin de Douai, à 12 mencaudées du Seigneur de Hélesmes et (effacé) et aussi 1 pré contenant 1 mencaudée tenant à la demoiselle DE LASLAIN, à 1 rasière des hoirs Antoine WATTENNE et à ½ mencaudée Louis CORRET, icelui pré séant en ladite seigneurie de Lallaing. Ladite vente faite pour le prix et somme de 1100 £TH de 20 gros chaque livre (....). Ledit Jean BALLANT rapporta les dits héritages en main de Fedricq CAUFOURIER, à ce jour mayeur de la seigneurie de Lallaing-en-Hélesmes, passant devoirs de déshéritance en date du 25/10/1591.

Lesdites terres appartenant au vendeur en vertu d'acquêt qu'il en avait fait en forme d'arrentement en date du 16/08/1588 parmi payant une somme annuelle de 50 £T de rente héritière au denier 20 (....) avec recours fait par Jacques WALLANT fils lors majeur de Antoine, héritier et propriétaire desdites parties par le consentement de leurs plus proches parents du lès et côté dont icelles parties venaient, afin de satisfaire et subvenir aux nécessités urgentes et faire le plus grand profit dudit Jacques WALLANT propriétaire dûment vérifié par 2 chirographes gardés au ferme des échevins de Hélesmes de la seigneurie de Lallaing portant date du 17/10/1591 comment icelui Jacques WALLANT d'âge de 20 ans et plus si que la loi porte reconnut approuver et ratifier ledit arrêt que dessus devant les gens de loi des seigneuries d'Hélesmes et de Lallaing, ayant renoncé sans aucune chose retenir pour lui ou ses hoirs fors les 5 £T l'an restées à racheter de la nouvelle rente héritière accordant que ledit Jean BALLANT et ses hoirs en est resté chargé entièrement.

Passé devant Thomas CAULIER, Denis MANNART, Étienne MOURART, Hubert DE BRILLON, échevins de la seigneurie de Lallaing.


09/12/1609 :

Quittance dudit Nicolas LE CLERCQ pour avoir reçu la somme de 400 £ de la loi de Hélesmes, procédant de 2 mencaudées de terre que la dame dudit Hélesmes a eu par achat dont ledit Nicolas acquitte ladite loi et a aussi reconnu ledit Nicolas LE CLERCQ avoir reçu pour la vente de 7 boisteaux de terre vendus à Jean MOURA la somme de 200 £ dont ledit Nicolas acquitte ladite loi.



03/03/1643 :

Lambert VALLEN, jeune fils, à marier, demeurant à Wallers, par le trépas et succession de Ponthus VALLEN et de Marie CAPPEAU qui furent conjoints en leur vivant, ses père et mère, en spécial par le trépas de Marie CAPPEAU, sa mère dernière décédée le 01/05/1642, lui était venu, succédé et échu patrimonialement, de maisneté héritière, comme maisné enfant de ses dits père et mère, 5 boisteaux de terre labourable, en une pièce, en jardinage, gisant sur la terre et seigneurie de Hélesmes, tenant à 3 boisteaux Catherine LE CLERCQ, à 1 mencaudée des hoirs Michel BAUDUIN et de deux sens au waresquaix dudit Hélesmes, à la charge de toutes telles rentes que ladite partie peut devoir à qui que ce soit (....) icelui Lambert fit devoir de demander, callengier ladite partie de terre en dedans le terme à ce accoutumé avant l'expiration de l'an et jour depuis le trépas de ladite Marie CAPPEAU, sa mère, pour être icelle partie de terre appartenir audit Lambert VALLEN.

Passé devant François MOURA, Simon DE BRILLON, Henri LE SUR, Gilles DE BLÉRY, échevins ; Pierre MOURA mayeur d' Hélesmes.